12 avril 2009
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21 septembre 2008
... EUH !
Comment décoder les réponses d'un mâle lambda ?
- Tu m'aimes ?
(Hésitation) - Euh! Oui, bien sûr !
- Tu m'aimes ?
(Embarras) - Euh! Je dois dire que...
- Tu m'aimes ?
(Incertitude) - Hum, je ne sais pas !
- Tu m'aimes ?
(Réticence) - Hum, je t'ai aimée, oui...
(Insistance) - Hum! Hum! Tu m'aimes ?
(Indécision) - Hem ! Peut-être...
(Persistance) - Hum ! Hem ! Hum ! Tu m'aimes ?
(Résistance) - Hem ! Hem ! Attends la fin du match, chou...
graphisme → perso.ensad.fr/.../livre-jeu/page%2015.htm
12 septembre 2008
rouler des yeux
Il y a celles et ceusses qui marchent
... le front rivé vers le sol comme s'ils allaient trouver un billet de cent euros à tous les coins de rue (ils ne voient en général pas plus loin que le bout de leurs souliers).
... en regardant de tous côtés, comme si n'importe qui comptait les assaillir (ce sont les anxieux, les stressés, les paniqués, voire les déprimés).
... en jetant sans cesse un coup d'oeil derrière eux, des fois que... (les inquiets, les incertains, les paranoïaques).
... le regard fixe, droit devant, comme s'ils avaient un torticolis ou une mission urgente à accomplir (voilà les plus prudents, les plus déterminés, ou parfois les aveugles).
... le nez en l'air, comme s'ils allaient prendre l'ascenseur (ils s'inspirent souvent comme ils respirent).
Moi, je fais partie de ces derniers.
Et vous ?
(Mais je me ramasse souvent une crotte de chien sous la semelle.
Bah ! Tant qu'il s'agit du pied gauche, pisque ça porte chance !)
11 septembre 2008
le couac
La fanfare est de sortie. (fa)
Fanfaristes en veste
et fanfarettes en jupette (fa fa)
battent le sol de leur pas cadencé. (sol cadencé)
Les instruments sont dorés à point ; (do ré)
ils sont tous là, en famille : (la fa mi)
les pouet pouet, les boum boum,
les trilili sans tralala
les tring tring comme les tamratatam.
Et, au mitan de ce tohu-bohu organisé,
Sido et Rémi,
entre deux notes de bistrot : (si do ré mi - bis)
Sido : Un seul couac et c'est le flop ! (si do)
Rémi : Bah ! ce n'est pas si grave... (ré mi si)
Sido : Si, si, l'ami,.au contraire... (si do si si la mi)
Rémi : ... Tu me scies, là ! (ré mi si la)
... Pause, silence...
Sido : Flûte ! Mon bas résille a une flèche... (si do ré si)
Rémi : De dos, on ne le voit pas ! (ré mi do)
Sido : Mais du sol, oui ! (si do sol...
... bémol !)
Rémi : Là, tu l'as mise, la fausse note !
Ah la la ! (ré mi la la mi la la la)
8 septembre 2008
les cinq sens
La visuelle : « J'suis pas d'accord avec toi, parce que, tu vois ?, ... »
L'auditive : « Ouais, j'entends bien, mais... »
La tactile : « Je prends note de..., mais tu touches là à quelque chose qui... »
L'olfactive : « J'ai du flair et je sens que... ».
La gustative : « Ca me dégoûte, ça... et ça me laisse d'ailleurs un sale arrière-goût dans la bouche... »
Les cinq sens de la communication.
(Moralité : il faudrait parfois bien peu pour se comprendre...
Un peu de sixième sens, non mais !)
(peinture de Linard sur http://www.framemuseums.org/jsp/fiche_oeuvre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=1153931722073&LANGUE)
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8 septembre 2008
légumier
Il n'avait rien dans le citron
et n'avait jamais un radis
mais ce n'était pas une poire :
il racontait des salades
et tirait toujours ses marrons du feu.
Aussi, quand il a ramené sa fraise
pour des queues de cerise,
ce fut pour sa pomme
car ce n'était pas ses oignons.
Il devint rouge comme une tomate
puis blanc comme un chicon
et resta là, planté comme un poireau.
6 septembre 2008
le plein de vide
Quand on dit que quelqu'un est à moitié plein, ça veut dire qu'il est presque fin saoul (ou soûl la table) !
T'as vu ? Deux façons d'écrire... (comme « clé » et « clef »)
Est-on plus saoul/soûl quand on est soûl ou bien saoul ?
Quel dilemme... ça mérite un débat !
Et finalement, quand le verre est à moitié vide, ça semble logique qu'on soit à moitié plein... et réciproquement !
Donc, fini de se torturer pour savoir si, finalement, un verre est à moitié vide ou à moitié plein.
... Bon, Topo', l'est temps de débrayer, là !
5 septembre 2008
Hihihi !
Je viens de tomber (sur) une jeune fille (bien jolie au demeurant mais un peu trop jeune pour un homme mûr et fidèle comme moi, quoique...) qui parsème son carnet web, d'une part de photos d'elle (vraiment à croquer, soit !) et, d'autre part, (ce qui nous concerne davantage) de titres de billets débutant ou se terminant par hihihi.
Serait-ce que hi ! hi ! hi ! est un rire variante donzelle de ha ! ha ! ha !, rire apparemment plus viril ? Il faudrait alors considérer que ho ! ho ! ho est plutôt l'apanage des rires émis par des personnes à forte corpulence, un peu comme moi, là. Et que hu ! hu ! hu ! serait donc celle des personnes à la mâchoire un peu... avancée, comment dit-on encore : prognate ?
Par contre, hé ! hé ! hé ! marquerait dès lors une variante ironique, moqueuse ou sarcastique du rire.
http://deadbrik.artblog.fr/112254/Delirium-10-2007/
En vérité, l'onomatopie est bien complexe.
Par exemple, écoutez le rire narquois de Raspoutine dans les B.D. de Corto Maltese du défunt Hugo Pratt : hawh ! hawh !.
Et, enfin, hin ! hin !, cela ne vous rappelle-t'il pas le rire jaune d'un vieux Magoo qui se frotte les mains en comptant ce dont il a dépouillé les autres ?
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